Les titres-restaurant sont une institution connue pour être un avantage social que tout le monde aime et une source de revenus clé pour les restaurateurs. Mais on n’en sait généralement pas plus, même si on utilise un titre-restaurant tous les jours et qu’ils sont au cœur de notre quotidien.

En tant que responsable RH, salariés ou restaurateurs, les dysfonctionnements du titre-restaurant peuvent se faire ressentir de façon plus ou moins forte :

  • Prélèvement systématique sur le salaire en début de mois, qu’on utilise ses titres-restaurant ou pas, comme un prélèvement obligatoire. 40 à 50% du titre-restaurant est payé par le salarié, le reste par l’entreprise.
  • Crédits non dépensés qui s’accumulent, que les salariés ne récupèrent pas s’ils ne les dépensent pas.
  • Commissions élevées pour les restaurateurs qui refusent ainsi pour certains les cartes qui ont remplacé les chèques papier, voire tous les titres-restaurant,
  • Et avec le système de carte récent, on ne peut plus dépenser ses titres -restaurant comme on veut le soir, le week-end ou en les donnant à d’autres, comme avec les chèques papier !

Sur ce dernier point, c’est normal, car c’est la loi ;)
Pour le reste, on peut avoir l’impression que c’est comme ça et qu’on doit faire avec car le système est ainsi. Mais non ! On peut faire différemment.

Chez OpenEat!, l'équipe a décidé de prendre le taureau par les cornes et de trouver des solutions à tous ces problèmes qui semblent normaux ou insolubles.

Ils ont décidé de rendre le système des titres-restaurant vraiment juste et efficace. On vous explique.

Les titres-restaurant traditionnels reposent sur un modèle inventé en Angleterre dans les années 1950 et institutionnalisé en France dans les années 1960 avec la reconnaissance du principe des titres repas et des exonérations de charges sociales associées, tant pour les employés que pour les employeurs. Super, tous les salariés pouvaient être égaux face à la pause déjeuner et bénéficier d’un bon repas !

Des entreprises, les émetteurs, ont été créées pour faciliter la gestion de ces titres repas par les employeurs qui souhaitaient offrir à leurs salariés cet avantage social. Top, car c’était vraiment compliqué à mettre en place pour les entreprises. Cela a permis d’offrir des titres-restaurant au plus de monde possible, même dans les petites entreprises qui n’avaient pas les moyens d’y dédier du personnel RH.

Le problème c’est qu’en 2022, c’est toujours le même modèle pensé dans les années 1960 qui est en place… alors qu’existent maintenant les moyens technologiques de faire autrement, en supprimant tous les dysfonctionnements du système traditionnel !

Ce vieux système repose donc sur des intermédiaires, ces fameux émetteurs, qui, comme leur nom l’indique, émettent des titres restaurant, qui sont prépayés par les entreprises et leurs employés au début de chaque mois. On peut distinguer les émetteurs historiques, nés avec le titre papier : Edenred, Sodexo, Bimply ex Apetix ou Up, des émetteurs « digital natives », qui ont optimisé la digitalisation de ce système ancestral : carte & app remplacent le titre papier avec une expérience utilisateurs plus fluide et sympa.

Mais au fond, avec les nouveaux acteurs « digital natives », le système n’a pas changé : il y a toujours un émetteur qui fait payer à l’avance des titres restaurant qui ne seront peut-être pas dépensés, ou qui n’étaient peut-être pas nécessaires. Et qui prend des commissions importantes auprès des restaurateurs.

Alors chez OpenEat !, avec une équipe qui connaît très bien les rouages du vieux système des titres-restaurant et toute la réglementation liée pour y avoir travaillé longtemps, une question simple a été posée : comment peut-on utiliser les nouvelles technologies disponibles aujourd’hui pour vraiment repenser ce vieux modèle au bénéfice de tous ? Feuille blanche, on oublie ce qui est en place, les fausses évidences, on se donne la liberté de faire autrement. Au lieu de juste chercher des pansements pour faire comme si on changeait, sans rien changer au fond.

Et c’est là que l'équipe Openeat a eu une première idée : et si on arrêtait de faire payer des titres-restaurant à l’avance ? Et si à la place, on remboursait en temps réel les dépenses éligibles au titre-restaurant au moment où elles sont faites ? Les titres-restaurant sont à la demande. On donne le choix à chacun d’utiliser ses titres-restaurant, ou pas, en totalité ou en partie seulement. Finis les prélèvements sur la fiche de paie du mois précédent. Finis les crédits non dépensés et jamais récupérés.

Deuxième idée : et si au lieu de faire payer des commissions démentielles aux restaurateurs sans leur laisser d’autre choix que d’accepter ou pas les titres-restaurant, on les considérait vraiment comme des clients ? C’est-à-dire qu’ils paient un abonnement ou une commission qui correspond bien au service rendu, ni plus ni moins, mais aussi qu’on va tout faire pour qu’ils soient enchantés du service rendu et qu’ils en redemandent car c’est bon pour eux (visibilité, fidélisation, avis positifs, etc).

Qu’est-ce que cela veut dire au fond ?

Plus besoin d’émetteurs intermédiaires qui imposent leurs conditions aux entreprises, employés et restaurateurs! Plus besoin d’eux car il n’y a plus d’avance de trésorerie des entreprises et des salariés à organiser, ni de chèques papier ou cartes à fabriquer, à initialiser et envoyer.

Le logiciel SaaS OpenEat!, boosté avec juste ce qu’il faut d’intelligence artificielle (le tout contrôlé par l‘intelligence humaine hein ;) fait le tri, dans le strict respect de la réglementation, entre les dépenses éligibles aux titres restaurant et les autres. Et il génère de façon automatisée, en temps réel, le remboursement des 50 à 60% de la part employeur des titres-restaurant sur le compte bancaire de chaque employé.
On a tous les avantages du titres-restaurant sans les inconvénients.

En fait ce n’était pas si compliqué. Openeat s’est juste demandé comment changer le vieux système des titres-restaurant en utilisant les moyens de 2022, pour le rendre plus juste et plus efficace au bénéfice de tous.